Pourquoi Tintin


Tintin pour dénoncer les malaise de la société

Hergé a fait de Tintin un héros de bande dessiné qui dans ses aventures lutte contre tout ce qui est mal, ou tout ce qu'il estime pouvoir l'être.

Dans « Les cigares du pharaon », « Le Lotus bleu » et « Le Crabe aux pinces d’or », il lutte contre des trafiquants de drogue.

Dans « Coke en stock », il combat contre le comerce d'esclaves.

Dans « L’affaire Tournesol », il cherche à empêcher la Syldavie et la Bordurie, deux états imaginaires, de s'emparer d'une arme qui pourrait être plus destructrice que la bombe atomique. Jamais il ne se laissera corrompre, mais la frontière entre le bien et le mal deviendra de plus en plus nuancée au fil des albums.

Dans « Le lotus bleu », Hergé critique la politique expansionniste des Japonais en Asie, lors de l'occupation de la Mandchourie en 1931 ainsi que l'incompétence de la Société Des Nations (SDN).


Dans « L’oreille cassée », il dénonce la guerre du Chaco menée pour des intérêts financiers liés aux ressources naturelles ainsi que la vente d'armes entre la Bolivie et le Paraguay. On remarque également que le nom du chef de la conspiration « Müsstler », est une contraction bien opportune de Mussolini et Hitler.

Dans de nombreux albums, on retrouve des références plus ou moins explicites sur l'actualité internationale de l'époque. Mais, au fil des albums, Hergé décrit l'actualité d'une manière de plus en plus neutre.En effet, contrairement aux premiers albums où il prend clairement position, il est extrêmement difficile par la suite de dire si Hergé prend position pour un camps ou l’autre, comme par exemple dans « L’affaire Tournesol, qui est paru en 1956, en pleine Guerre froide, où il décrit la course aux armements que se livrent les Etats-Unis et l’URSS.

Le saviez vous ?

Le Général De Gaulle a un jour dit : Au fond, je n'ai qu'un seul rival international : c'est Tintin ! Nous sommes les petits qui ne se laisse pas avoir par les grands.